Paris Versailles 2016

Dimanche 25 septembre 2016, j’ai participé pour la première fois à la Grande Classique, aussi appelée Paris Versailles, une sacrée course avec 25000 participants pour cette 39e édition !

Si j’ai souvent été bénévole au pôle remise des dossards sur cette course, je ne me suis jamais sentie vraiment prête pour affronter le parcours réputé difficile avec notamment la fameuse côte des Gardes… et même si on ne parle que de celle-là, ce n’est pas la seule côte du parcours !

Cette année pourtant je me suis dit qu’il était temps de me mesurer à cette course, que j’allais y aller tranquille et profiter de la balade. Buueeenoooo ! Profiter on ne peut pas dire que ce soir le terme approprié mais je l’ai faite, et je suis fière de l’avoir terminée en 1h37 (même si j’espérais secrètement faire 1h30).

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Retour sur cette épopée entre Paris et Versailles, avec un départ prévu à 10h00 au pied de la Tour Eiffel. J’ai eu la chance de me voir offrir un dossard pour partir dans le sas préférentiel (merci Cédrick 😉 ) et j’avoue que c’est fort appréciable ! Je retrouve donc Cédrick, un ami du club de triathlon à 9h25 au métro Bir Hakeim et nous voilà parti avec des amis pour nous échauffer tranquillement vers la ligne de départ. J’y retrouve les copains de Versailles Tri et d’Alltricks, trop cool ! Je me sens comme à la maison, en super forme, avec le soleil en prime, c’est de bon augure 🙂

L’ambiance monte petit à petit et c’est parti, top départ pour 16 km, à nous paris Versailles ! Le début du parcours longe les quais de Seine et comme d’habitude je pars trop vite, il faut que je ralentisse et régule ma vitesse sinon je ne vais jamais tenir ! Je suis à 5’ du kilo, puis 5’15, j’ai du mal à me mettre à 5’30, tant pis, je suis bien comme ça alors je continue. Je vois passer un mec pieds nus, chapeau ! On passe un tunnel et je vois Sybille, une amie du club, enfin je crois, qui me doubler à une sacrée allure, le temps que je sois sûre que c’est bien elle, plus le temps de la saluer, elle est loin devant. Quelle foulée, quelle classe ! Ensuite je continue tranquillement jusqu’au premier ravito au 5e km. Petit sucre et de l’eau et c’est parti pour la côte des Gardes ! Là j’avoue j’ai dégusté, je ne pensais pas que ce serait si raide, et si long ! Mais pas le choix, maintenant qu’on est là, y a plus qu’à. J’essaie de courir jusqu’en haut mais je lâche à certains moments et je marche. Ben oui comme en trail quoi 😉 Quand on croit que c’est fini et bien non, on aperçoit encore un bout de côte au loin, damn it ! Je me remets à marcher et un mec passe, me tape dans le dos et m’encourage, « allez faut pas lâcher », et ce ne sera pas le seul à faire ça, trop sympas les coureurs, ok je cours à nouveau, je suis reboostée !

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Une fois en haut j’ai du mal à repartir, cette côte m’a littéralement cassé les pattes ! J’essaie de repartir à un bon rythme mais les jambes ne répondent plus alors je ralenti.  Heureusement l’ambiance est bonne et on retrouve des groupes qui jouent tout au long du parcours, des spectateurs qui nous encouragent, c’est chouette J Ça fait un peu oublier la souffrance, parce que oui on va pas se mentir, je suis désormais en souffrance !

S’ensuivront des portions de plat, de côtes, de descentes, un passage dans les bois fort sympathique, et un dernier ravito où je prends bien le temps d’avaler des raisons secs et une bouteille d’eau entière. Je me sens bien pour repartir et affronter les trois derniers kilomètres. Ça descend dans Viroflay avant de remonter un peu pour atteindre l’avenue de Paris et ça y est : Versailles, on y est presque ! Je me dis que je peux accélérer jusqu’à la fin, j’ai envie, la volonté est là mais encore une fois le corps ne veut pas. Je commence à avoir cette foutue douleur dans la hanche gauche et le faux plat jusqu’à l’arrivée n’arrange rien. Tant pis, je ralenti et n’attends qu’une chose : passer la ligne d’arrivée ! Ce sera chose faite en 1h37, ouf ! Il était temps que ça se termine. Je suis fière de l’avoir fait mais la sensation à l’arrivée est mi-figue mi-raisin. Je n’ai pas vraiment éprouvé de plaisir passés les 5 premiers kilomètres, comme quoi les côtes ça se travaille ! Je le saurai pour la prochaine fois !

En attendant je profite d’arriver pas trop tard pour aller me faire masser, des centaines de kinés de plusieurs écoles différentes sont là et ça va super vite. Les massages me font un bien fou et je sens la différence niveau recup. Après ça je me repose un max pour arriver en forme aux 10 km de Paris Centre dimanche prochain 🙂