Catch The Mag ou cours dans Paris à la recherche d’indices le plus vite possible pour arriver premier et gagner une médaille et le nouveau magazine Running Heroes Society !

Une soirée de ouf ! Retour sur cette épopée avec ma super coéquipière et collègue Jeanne 🙂

C’était hier, mercredi 14 septembre, qu’a eu lieu l’événement Catch The Mag créé par Running Heroes pour le lancement du magazine Running Heroes Society. Sur une proposition de Jeanne, nous nous sommes inscrites pour participer à une course dans Paris, rythmée par la recherche d’indices, en se disant que ce serait fun, et nous n’avons pas été déçues !

Le rendez-vous était à 19h15 dans les locaux de Running Heroes, le temps d’arriver et de pointer notre présence, un rapide brief et le top départ est donné à 20h00 pétantes !

Le principe de la course : on nous distribue une petite carte où sont indiqués trois check points dans Paris avec un indice pour chacun. Il s’agit de trouver l’affiche du magazine à ces endroits, valider en faisant un selfie devant et revenir au point de départ le plus vite possible.

Alors qu’il fait de plus en plus sombre et que quelques gouttes commencent à tomber, on fonce vers l’animateur et on lui arrache presque le plan pour découvrir les trois check points : un à Stalingrad, un autre à République et le troisième à Saint Lazare. Ok, on fait comment ? Et ben on suit les coureurs qui s’élancent déjà dans la descente, ils ont l’air de savoir où ils vont alors go !

Apparemment on se dirige vers Stalingrad. Plus on court plus la pluie s’intensifie et on finit par se prendre une bonne drache mais c’est pas grave, il fait chaud, on est bien 🙂 On part sur un bon rythme et on rattrape quelques coureurs devant en évitant les multiples obstacles qui se présentent à nous. Passants, poubelles, trottoirs, terrasses… Paris est une ville qui bouge, qui grouille, pleine de voitures, de vélos, de motos, de piétons, de monde ! Ça me change de mes petits footings dans les bois 😉

Toujours sous la pluie on arrive à Stalingrad et on doit trouver le ciné, malheureusement on a dû se planter de côté parce qu’on voit une grande partie des coureurs revenir sur leurs pas en disant « c’est pas là bas ». On commence à rebrousser chemin mais… et si c’était de l’intox ? A ce moment on aperçoit des coureurs sur la berge d’en face, c’est par là ! Premier check point, le selfie est dans la boite, on repart !

Toujours à une cadence folle (du 5 minutes au kilo, ce qui est pour moi incroyable), je me dis que même si je ne suis pas allée à la piste ce soir j’aurai quand même fait ma séance, c’est parfait 🙂 On longe le canal Saint Martin et il fait complètement nuit maintenant, des filles nous ont rattrapées et elles papotent, wow, moi je peux à peine parler tellement je suis à donf !

C’est fou comme les odeurs sont multipliées par 10 quand il pleut, ou peut-être est-ce parce que je ne suis pas habituée à courir en ville ? J’ai d’abord été incommodée par les fortes odeurs de poubelle et d’urine du côté de Stalingrad et au fur et à mesure qu’on avance sur le parcours ce sont les odeurs de cigarette et des pots d’échappement qui me gênent. J’ai de plus en plus la sensation de ne pas avoir assez d’air, de devoir lutter pour respirer.

Nous arrivons à République et là grosse perte de temps, mais où est l’indice ? Après avoir trois fois le tour de la place, un petit tour dans la station de métro, on retrouve des coureurs en panne comme nous, « vous avez trouvé ? », « vous l’avez vu ? » Non, en même temps si on l’avait vu on ne serait plus là… Au final on voit quelques tee shirts de couleur attroupés autour d’un kiosque, c’est là ! Selfie et c’est reparti pour le dernier check point direction Saint Lazare. Je commence un peu à peiner mais je tiens bon, je suis Jeanne qui court avec une facilité déconcertante, c’est un bon moteur et ça m’aide. On arrive à Saint Lazare, on voit tout de suite le check point et c’est reparti jusque Barbès où nous attend l’arrivée. Ça devient de plus en plus dur et la dernière montée va m’être fatale, je tiens jusqu’au bout sans m’arrêter mais après j’ai plus de jus ! Jeanne pique un dernier sprint dans la toute dernière montée, moi je monte mi à pied, mi en courant pour finir en petite foulée jusqu’à l’arrivée.

Au final on a mis un peu plus d’une heure et on doit être la 7^e équipe filles je crois. On monte dans les locaux de Running Heroes pour récupérer, boire et manger. On laisse nos chaussures dans l’entrée et on se dirige tranquillement en chaussettes vers la cuisine.

Je saute sur les Balistos et les madeleines, chacun commente sa course, c’est super sympa. Il flotte dans l’air un mélange d’odeurs de sueur et de pieds, c’est assez cocasse comme ambiance ! Vient ensuite le moment de la remise des médailles et c’est là qu’on décide de faire la photo souvenir avec en fond une fresque assez improbable… Il fait référence à un article du magazine Running Heroes Society dans lequel on apprend qu’il existe une course en Finlande où les coureurs sont entièrement nus !

Au cours du goûter post course j’ai la chance de faire la connaissance de Mathilde, blogueuse running et fitness que je suis sur Instagam et qui court drôlement vite ! Elle me donne son magazine qu’elle a eu en double, génial ! C’est une mine d’informations sur le running, parfois insolites et surprenantes, présentées sous forme d’articles, anecdotes, interviews… On apprend plein de choses et on se marre, je vous le conseille ! Rien que la couverture, j’adore 🙂

Il est 22h00 et c’est déjà l’heure de repartir pour ne pas rater le train, j’ai vraiment passé un super moment. C’est très motivant de courir avec un but et une belle occasion de rencontrer d’autres coureurs et de partager autour de notre sport. Chouette concept et belle mise en avant du magazine, bravo Running Heroes !

Et vous, avez-vous déjà fait des courses de ce genre ?