Trail de 15 km, 485 m de D+ annoncé (plutôt 385 m selon la montre)
Hier j’ai eu la joie de participer au trail Cassel montagne d’un jour, ma première course de l’année 2016 ! Une grande joie en effet pour deux raisons : j’ai couru dans mes terres, là où j’ai vécu toute petite et où mon père habite encore, et j’ai partagé cette course avec mon frère pour mon plus grand plaisir 🙂
Pour faire les présentations, voici un petit descriptif du lieu : le mont Cassel est situé dans les Flandres, à mi chemin entre Lille et Dunkerque, c’est une petite ville d’un peu plus de 2000 habitants qui culmine à 176 m d’altitude ! Cela fait le bonheur des cyclistes et des motards qui aiment monter jusqu’au moulin tout en haut du mont pour admirer la vue avant de redescendre (j’en profite d’ailleurs dès que je viens avec mon vélo pour m’exercer dans les côtes 😉 ).
Il y a un an de cela j’avais croisé par hasard Mr Quaeybeur, l’organisateur de la course, en faisant mon footing dans Cassel, et il m’avait parlé de ce trail qui avait lieu la semaine suivante. Je ne pouvais pas y participer l’année dernière mais je m’étais promis de le faire cette année et c’est chose faite !
Le départ avait lieu à 10h00, on est donc parti tranquillement de la maison à 9h35 (le bonheur !) au petit trot, l’idéal pour s’échauffer. Ils avaient annoncé une tempête mais heureusement cela ne s’est pas vérifié, il y juste un ciel gris, même pas de pluie. On a pris notre matos de trail avec le kamel back mais on se rend compte que presque personne n’a pris cette peine. Pas grave, moi j’aime pouvoir boire quand j’ai envie.
Un petit selfie avant le départ et 5 minutes après on enclenche le chrono, c’est parti pour 15 km d’aventure en terre casseloise 🙂 On commence par une boucle de 3 km dans Oxelaëre en bas de Cassel, pépère, puis commence l’ascension où l’on rejoint la rue d’Aire à mi hauteur sur une pente qui monte à près de 20%, ça annonce la couleur pour la suite puisque nous allons la monter trois fois ! On arrive en haut de Cassel, on contourne le moulin puis on redescend, attention aux pavés qui glissent ! On va maintenant enchaîner avec deux boucles de 6 km en passant par la ville, les chemins et la route. Très vite on arrive au trou du diable, un chemin très pentu qui nous amène dans la forêt et là bouchon ! On est presque à l’arrêt pendant 8 minutes 🙁 Ça nous permet de papoter et de rigoler avec les autres coureurs, c’est sympa mais on commence à avoir froid ! Subitement on entend des cris à l’arrière, que se passe-t-il ? On comprend vite que c’est la tête de course qui arrive et qu’il faut le laisser passer. Punaise on avait parcouru 5 km et le 1er était déjà dans sa deuxième boucle et avait donc fait 11 km !! On se gare tous à gauche et le voilà qui déboule à fond la caisse, j’ai cru qu’il allait se retrouver dans mes bras quand il a glissé tout près de moi. Il finira la course en 58 minutes, chapeau ! Les 2e et 3e vont le succéder mais pas tout de suite, il a une sacrée avance ! A noter que les 3 premiers sont des triathlètes 🙂
On arrive enfin au point délicat qui fait ralentir tout le monde : un tout petit chemin en descente plein de boue. On passe vite tout ça et on continue, on monte, on redescend par la route, puis on arrive au stade et c’est le ravito. Je prends des quartiers d’orange et là encore une côte hyper raide nous attend, ce que c’est dur ! Je marche le plus vite possible et je suis Louis qui est devant, en pleine forme. On passe par les remparts et on redescend pour mieux remonter ensuite par la fameuse rue d’Aire, ouch ! Nous voilà repartis pour une deuxième boucle, même pas peur ! Je suis Louis qui me donne le rythme, heureusement qu’il est là car sinon j’aurais déjà ralenti. Je suis super contente qu’il m’attende même si j’ai peur qu’il soit un peu frustré. Je lui dis que si il veut il peut s’élancer plus vite sur la deuxième boucle mais il préfère m’attendre, ok ça me va 🙂
Le deuxième passage dans le trou du diable se passe bien, le groupe de coureurs s’étant bien effilé on a plus besoin d’attendre comme la première fois. La deuxième partie du trail est tout aussi sympa mais je commence à sentir la fatigue et les deux dernières côtes sont fatales. Je tiens bon et je sais que c’est bientôt l’arrivée, je suis mon moteur et j’espère secrètement que le reste de la famille sera là pour nous encourager sur les derniers mètres… Et non pas de tête connue mais des encouragements quand même de la part des supporters dans les dernières marches qui nous amènent tout la haut, allez courage ! On passe la ligne d’arrivée ensemble, c’est génial !
Le chrono indique 1h44 à la montre, notre temps officiel est de 1h52 si on prend en compte le temps d’attente dans le trou du diable. On fait une petit photo devant le moulin et on ne s’attarde pas trop, c’est qu’il fait froid dans ch’Nord ! On rentre en petite foulée, c’est bien ça nous fait la récup. Une bonne douche là-dessus et c’est la bière de la récompense : la 3 MONTS qui nous a été offerte lors du retrait du dossard 😉 Ça hein, ils savent y faire !
Et voilà c’est fini, Cassel montagne d’un jour est un beau trail, une course exigeante mais sur laquelle j’ai su maintenir un bon rythme grâce à Louis. Ça a été un vrai plaisir de faire cette course ensemble, de partager ces moments chez nous, vivement la prochaine !
Bravo Cha pour ta course et super récit, on s’y croirait! 😉
Merci Steph ! C’est toujours un plaisir de raconter mes courses, contente que cela relate bien les sensations comme si on y était 🙂